LE PRIX DE LA CRITIQUE LITTERAIRE DES LYCEENS AUTRICHIENS 2018

5 Jun 2018

LE PRIX DE LA CRITIQUE LITTERAIRE DES LYCEENS AUTRICHIENS 2018

Chapeau! Zweiter Preis beim Prix de la critique littéraire des lycéens autrichiens 2018 für unsere FranzösischschülerInnen der 7ab!

 

Ça fait vraiment grand plaisir ! Mit großer Freude ist zu berichten, dass die überaus sprachtalentierte und fleißige F1-Gruppe 7ab bestehend aus Theo Droschl, Bettina Zechner, Elena Hofmeister, Aliaa Abdelhalim, Fanny Gasser, Chiara Rizzardi, Corinna Wimmer und Anna Kogler den zweiten Preis beim Prix de la critique littéraire des lycéens autrichiens gewonnen hat! Dieser österreichweit ausgeschriebene Rezensionswettbewerb wurde heuer zum dritten Mal vom Institut Français Autriche Vienne in Zusammenarbeit mit dem Bundesministerium für Bildung, dem Verlag Ernst Klett Sprachen, der Steirischen Landesregierung und dem Institut Français de Graz angeboten. Den jungen LeserInnen wird dabei die Möglichkeit gegeben, zeitgenössische AutorInnen und deren literarisches Werk kennenzulernen und dabei die Kunst der Rezension zu entdecken. Heuer beteiligten sich 324 SchülerInnen aus ganz Österreich an diesem Wettbewerb. Mais, on n’a rien sans rien…

Nach eingehender Lektüre und Diskussion dreier Romane der französischen Autorin Charlotte Erlih verfassten die SchülerInnen gemeinsam den Text « Des lignes sans ligne de vie », eine Rezension zu Erlihs Roman Highline. Die ausgezeichnete Kritik wird sowohl in der didaktisierten Ausgabe des prämierten Romans veröffentlicht werden wie auch auf der Homepage des Institut Français d‘Autriche und jener von Les Éditions Klett.

Corinna Wimmer hat die Gruppe als déléguée de classe im Jury Fédéral vom 18. bis 20. März 2018 in Graz wunderbar vertreten. Im Anschluss durften die SchülerInnen ihren Erfolg im Rahmen einer feierlichen Ehrung im Palais Attems feiern. Dabei gab es auch ein Wiedersehen mit Charlotte Erlih, die unsere Schule im Herbst 2017 im Rahmen ihrer Lesetournee durch die teilnehmenden Schulen besucht hatte.

 

Nachfolgend sind Gedanken der SchülerInnen über den Wettbewerb, die preisgekrönte Kritik und einige Impressionen in einer Bildergalerie zu finden.

 

Ce que nous pensons de ce projet :

Cette année, nous les élèves des classes 7ième A et B avons participé au projet « le Prix de la critique des lycéens autrichiens ». C’est un projet de l’Institut Français d’Autriche qui dure plusieurs mois pendant l’année scolaire. Il nous a fallu lire trois livres de l’auteure Charlotte Erlih et puis en choisir un et en rédiger une critique. Nous avons même eu la chance de rencontrer cette auteure française, Charlotte Erlih, en novembre. J’ai adoré la rencontre avec elle parce que c’était une chose unique et spéciale d’avoir eu la possibilité de lui poser des questions et d’écouter une personne « vraiment » française ! Le livre que j’ai lu pour l’instant m’a donné envie de lire des livres régulièrement. Au début, quand j’ai commencé à lire le livre Vingt pieds sous terre, il m’a fallu lire des pages plusieurs fois, mais à la fin, j’ai très bien compris le contenu. (Anna Kogler, 7b)

 

Highline

Ce livre m‘a donné de plus en plus envie de faire du slackline un jour aussi en le lisant. En plus, l‘histoire m‘a montré qu‘on peut arriver à remplir une tâche si on a assez d‘endurance, et aussi, qu‘on peut réussir à faire ce dont on a toujours rêvé, même si on doit prendre des risques. Alors, même si je ne vais jamais marcher sur une slackline à une hauteur de 100 mètres, je vais en tout cas être plus confiante dans le fait que c‘est possible de venir à bout de ses difficultés. (Fanny Gasser, 7a)

 

20 Pieds sous terre

À mon avis ce livre comporte beaucoup de sentiments parce qu’un jeune homme est mort et sa sœur découvre pied-à-pied sa double-vie. Bien sûr, 20 pieds sous terre est aussi un thriller. Je pense que Charlotte Erlih sait très bien jouer avec les sentiments. Je trouve que la peur est un très grand thème dans ce livre. Par exemple, la peur de Manon: Elle a peur de ne jamais découvrir la raison pour laquelle son frère est mort. Tout de même, elle ne pense pas que ce soit seulement un accident dans le métro. L’amour est un autre très grand thème dans ce livre. (Theo Droschl, 7b)

 

Bacha Posh

En lisant Bacha Posh, j‘ai appris beaucoup sur la vie en Afghanistan, que les femmes y ont beaucoup moins de droits que les hommes et qu’elles ne peuvent même pas sortir sans un homme qui les accompagne. Vivre comme un/e Bacha Posh est dangereux. Si quelqu’un sait que tu n’es pas un vrai garçon et qu’il te dénonce, c’est une catastrophe pour toute ta famille et ni toi, ni tes sœurs n’allez trouver quelqu’un pour vous marier. (Elena Hofmeister, 7b)

 

Die Kritik :

 

« Des lignes sans ligne de vie »

 Critique du livre Highline de Charlotte Erlih

À l’extérieur, l’air sûr de lui et courageux

Mais cela correspond-il à ses pensées profondes ?

L’absence d’une personne le rend malheureux

A-t-il une raison pour rester dans ce monde ?

 

Arriver de l’autre côté, comment va-t-il le faire ?

On ne sait pas si l’investissement en vaut la peine

Il se trouve tout seul sur une corde dans les airs

On sait assurément

Que l’histoire tiendra les lecteurs en haleine

 

Highline, un monologue poétique sous la plume de Charlotte Erlih, nous a touchés en plein cœur et nous a donc poussés à nous exprimer d’une façon lyrique dans les lignes ci-dessus. L’intrigue s’appuie sur deux personnages qui sont de grands amateurs de sensations extrêmes, on peut même dire qu’ils sont des accros à l’adrénaline: Il y a Mouss, le protagoniste secondaire et seul ami du personnage principal, qui l’aide à installer une highline entre deux tours nommées les Orgues de Flandre à Paris. Et il y a le narrateur, un « moi-lyrique », qui se révèle être un jeune garçon d’environ 17 ans qui créera une « sangle narrative » tout à fait bouleversante tout en restant anonyme.

Charlotte Erlih, écrivaine parisienne de livres de jeunesse née en 1978, a écrit plusieurs œuvres parmi lesquelles les plus célèbres sont Bacha Posh, son premier roman, pour lequel elle a gagné plusieurs prix et un roman policier, 20 pieds sous terre. Enseignante dans le domaine des Arts du spectacle à l’Université de Nanterre, Mme Erlih exprime sa passion à travers des romans comme L’Académie Fratellini, un livre concentré surtout sur l’homme et sa relation avec l’art du cirque, le long métrage Funambules, dont elle a rédigé le scénario, ou bien une bande dessinée titrée À 4 mètres du sol, qui, comme Highline, a comme thème principal le funambulisme. Ce dernier a été écrit pour un projet de l’éditeur Actes Sud pour la collection D’une seule Voix en 2015.

Superficiellement, Highline parle du funambulisme, de la slackline, du sport extrême pour ainsi dire. Le protagoniste danse avec le risque et s’enivre d’adrénaline. Mais si on plonge sous la surface, on découvrira que, pas à pas, se balançant à 100 mètres de hauteur, sans équipement de sécurité, cette voix qui dit « je » nous racontera ses angoisses les plus profondes, ses rêves et ses espoirs. La traversée du personnage principal ne sera donc pas seulement une traversée entre deux tours, mais aussi celle entre l’adolescence et l’âge adulte. À la recherche de son identité, le jeune highlineur laissera son passé derrière lui, sans aucune ligne de vie, et quand il aura fini la traversée, un nouveau chapitre de sa vie commencera. La solitude à cette hauteur l’aidera-t-elle à se trouver ?

Highline est comme « une éolienne aux feuilles de plastique brillantes et criardes – rouge, jaune, bleu, vert » (p.58) parce que c’est un livre vraiment original qui nous fait vivre des sentiments très divers. Dans ce récit, il y a beaucoup de descriptions détaillées, les métaphores ainsi que les passages poétiques sont nombreux. Madame Erlih nous guide au centre des pensées du personnage principal et grâce à cela on se sent plus proche de lui : « Il faut que je me relâche, que je revienne à l’essentiel, que je rentre dans mon corps. Inspire, expire, détends les bras. » (p.61).

La lecture de Highline nous a donné de plus en plus envie de faire de la slackline un jour aussi. De plus, ce récit montre que l’on peut aller au bout d’un défi si l’on a assez d‘endurance, mais aussi, que l‘on peut réussir à faire ce dont on a toujours rêvé, même si l’on doit prendre des risques. Alors même si nous n’allons jamais marcher sur une slackline à une hauteur de 100 mètres, nous allons en tout cas être plus confiants dans le fait qu‘il est possible de venir à bout de nos difficultés. Nous recommandons ce livre à tous les lecteurs – jeunes ou plus âgés – qui veulent s’envoler à la recherche de sensations fortes tout en étant prêts à se plonger dans des abîmes de pensées intimes.

 

Mesdames et Messieurs,

Nous vous remercions d’avoir lu notre critique. Dans l’espoir de vous avoir communiqué notre passion pour ce livre, nous vous saluons très cordialement de Graz.

Aliaa, Anna, Betti, Chiara, Corinna, Elena, Fanny, Loarda et Theo